g="fr" lang="fr"> Teddy Seguin

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CAP CORSE, IMMERSION SUR LA ROUTE DES VINS ANTIQUES.


Découverte dans le Cap Corse par 34 m de fond et déclarée en 2008, l’épave Ouest Giraglia 2 a fait l’objet, en juin 2009, d’une opération de sondage dirigée par son inventeur, J.-M. Minvielle (FFESSM), assisté, pour l’étude archéologique, par M. Sciallano (Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Hyères, Var). L’opération de fouille programmée de cette année est dirigée par Franca Cibecchini du Département des recherches archéologiques
subaquatiques et sous-marines (DRASSM). Le site correspond à une épave de bateau romain à dolia, soit un véritable "pinardier" qui transportait du vin en vrac dans de grosses jarres de 2 000 à 3 000 litres (les dolia). Bien qu’elle ait vraisemblablement souffert d’une activité de chalutage, l’épave a conservé au moins 3 dolia intacts, très peu d’amphores (des Dressel 2-4 de Tarraconaise) ainsi qu’une partie importante de sa coque en place. Cette épave daterait du 1er siècle après JC.

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LES EPAVES DE LA NATIERE, PLONGEE DANS L’HISTOIRE FASCINANTE DES CORSAIRES.


Dix années de fouilles et de recherches en archive auront été nécessaires aux archéologues sous-marins du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (DRASSM) pour lever les mystères soulevés par les deux grandes frégates corsaires qui gisent depuis trois siècles sous les eaux turbides de la baie de Saint-Malo.

Situées en bordure immédiate du principal chenal d'accès au port de Saint-Malo, les deux roches formant le banc de la Natière constituent ce qu'il est convenu d'appeler un « piège à bateaux ». Aussi, il n’est pas surprenant que le site découvert en 1995 par un chasseur sous-marin ait finalement révélé deux épaves miraculeusement préservées par le temps et les sédiments, désignées Natière 1 et 2. Les recherches menées depuis lors ont permis de les identifier comme deux frégates corsaires du début du XVIIIe siècle, soit La Dauphine, du port du Havre, perdue lors de son retour de campagne en 1704, et l’Aimable Grenot de Granville, naufragé en 1749 alors qu'il appareillait pour Cadix.

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Vanikoro: sur les traces de Monsieur de Lapérouse


Le 15 mars 1788, après deux ans et demi de navigation à travers tous les océans, l'expédition dirigée par Jean-François Galaup, comte de Lapérouse se perdait dans une violente tempête sur les récifs de l'île de Vanikoro dans l'archipel des Salomons. Avril 2005, la plus grosse expédition jamais organisée sur les traces de Lapérouse depuis Dumont Durville en 1827, débarque sur l'île de Vanikoro. Dans l'esprit même du siècle des Lumières, Vanikoro 2005 fut une expédition multidisciplinaire de scientifiques embarqués à bord d'un bâtiment de la Royale, le Jacques Cartier. Marins, archéologues, géomètres, géophysicien, entomologiste, linguiste, écrivain, peintre, médecins, dendrochronologue… autant de spécialistes, tous réunis autour du même but, percer le « mystère Lapérouse ». Dans le naufrage de 1788, les deux navires de l'expédition, l'Astrolabe et la Boussole ont sombré, l'un sur le site dit « de la fausse passe » et l'autre sur le « site de la faille ». C'est dans cette faille, où s'est disloqué l'un des deux bateaux, que les recherches se sont essentiellement concentrées. L'un des mystères résidait dans l'identification des deux épaves permettant ainsi de déterminer si oui ou non, M. de Lapérouse faisait partie des survivants qui ont survécu plusieurs mois sur l'île après le naufrage. La découverte d'un sextant signé du Sieur Mercier vient étayer l'hypothèse que l'épave naufragée dans la faille puisse être la Boussole, le bateau amiral commandé par Lapérouse. Les divers instruments de navigation et objets personnels appartenant aux scientifiques du bord tels qu’une lunette astronomique ou un compas azimutal témoignent des instruments de pointe embarqués pour cette mission hors du commun. Autant d'indices à analyser et interpréter pour les archéologues du DRASSM dirigés par Michel L'Hour et Elisabeth Veyrat venus soutenir l'équipe de l'association Salomon qui mène des recherches à Vanikoro depuis 25 ans.

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Publications

National Geographic

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