La vie à bord de ces bateaux s’écoule au gré du Varatra, le vent dominant. Serrés les uns contre les autres sur le pont, les vezos et les Sacalava qui peuplent cette côte privilégient les voiliers de leurs ancêtres aux coûteux taxis-brousse pour se déplacer de village en village. Les botry de Madagascar font désormais partie du patrimoine culturel de l’île. Après des années de mauvaise gestion de la forêt primaire, ce patrimoine est maintenant menacé par la raréfaction des bois de construction issus d’espèce endémique très convoités par les importateurs étrangers.

Pour continuer à ravitailler les villages, Les Naoudas (capitaine) prennent souvent des gros risques à la saison des cyclones. La navigation ne s’arrête que rarement, un seul objectif dans la tête de ces marins d’un autre temps, attendre le port de « Panarivo », la fortune!.....


A bord de Narivo Armand, boutre de 15 m pouvant transporter 40 tonnes de marchandises. il part de Nosy Be à vide pour embarquer des madriers de bois et autres matériaux de construction sur la grande île à 4 jours de mer.


« KARAKORY » a été construit dans les îles Radamas, au bord d’un lagon, à quatre-vingt dix kilomètres au sud de Nosy Be. Entièrement réalisé à la main par un maître charpentier Sakalava et son aide, sa construction dura plus de cinq ans. Il a été commandé par Nicolas, un vasa (étranger) qui propose des croisières authentiques à bord au large de Nosy Be.


A Analalava, comme partout sur la côte, les enfants jouent dès le plus jeune âge avec des boutres et pirogues miniatures. En attendant de pouvoir s'embarquer sur les grands voiliers qui chargent et déchargent leur marchandise tous les jours sous leurs yeux!


Chargement des goélettes en partances pour Morondava ou Bel sur mer dans le port de Mahajanga.


Sur la plage d'Analalava, un marin attend son Naouda (capitaine de boutre) pour charger un déménagement à destination de Mahajanga.


Baie d'Andavakotoko. Nosy Be.


A bord des boutres, l'ambiance est assez détendue. Les passagers n'ont rien d'autre à faire que de se reposer et de lier connaissance pendant les quelques jours de mer qui les séparent de leur destination finale.


Vie quotidienne à bord du Narivo Armand / Le Naouda (capitaine) du boutre Karakory.


Befiantra est une Goélette de 20 mètres. Son armateur fait du commerce et ravitaille de nombreux villages sur la côte entre Mahajanga et Belo-sur-Mer, le long du canal du Mozambique. À son bord, une quarantaine de passagers s'embarquent régulièrement pour profiter du voyage. Bien que les conditions de vie y soient spartiates, le bateau reste le moyen le plus économique pour se déplacer d'un village à l'autre sur toute cette côte.


La cuisine à bord de Béfiantra se compose essentiellement de riz, chaque famille vient à tour de rôle profiter du foyer pour son repas. Le voyage de Mahajanga à Belo-sur-Mer peut durer une quinzaine de jours.


Sur Befiantra, après plusieurs jours en mer, les passagers se sont installés à bord, les plus rapides le soir du départ ont pu bénéficier de l'une des deux cabines du bateau, les autres se sont fait une petite place sur le pont. Le voyage de Mahajanga à Belo-sur-Mer peut durer une quinzaine de jours.


Ali est le Naouda (capitaine) d'un petit boutre de dix mètre avec lequel il fait du commerce entre Analalava et Mahajanga. Ali a passé 17 ans dans la marine marchande française avant de revenir au pays construire son propre bateau.


A bord des boutres les soirées peuvent être un peu longues. Le fanourou, un jeu très populaire à Madagascar anime une bonne partie de l'équipage.


Au levé du soleil, les marins de Penicilere II s'active à la manœuvre.


Narivo Armand est un boutre de 15 mètres, il est en route pour le sud depuis Nosy Be pour transporter des matériaux de construction et en particulier des madriers de bois. Cette nuit, il a mouillé dans la baie de Barmamaï avant de repartir au petit matin pour sa destination finale.


A bord de Narivo Armand, boutre de 15 m pouvant transporter 40 tonnes de marchandises. il part de Nosy Be à vide pour embarquer des madriers de bois et autres matériaux de construction sur la grande île à 4 jours de mer.


Analalava est un village de pêcheurs, c'est la première grosse étape des boutres sur la route du sud depuis Nosy Be.


Joseph est propriétaire d'une épicerie à Belo-su-Mer. Comme beaucoup de commerçants, il a fait construire un boutre pour assurer son propre ravitaillement.


Sur la plage de Bello-sur-Mer, le chargement du boutre de Joseph est en cour. Demain matin si le vent est favorable, dès l'aube il prendra la mer pour Morondava.


Chargement d'un boutre. Analalava.


Sur le port de Maintirano, un boutre revient de plusieurs semaines de commerce dans le Sud, les femmes et les familles sont là pour accueillir les marins.


Débarquement d'une partie de la cargaison de Béfiantra un plein milieu de la mangrove. Les passagères et leurs marchandises devront encore faire 1 heure de pirogue.


Port au Boutre de Nosy Be.


Port au Boutre de Nosy Be.


Le Naouda du boutre Narivo Armand, ferle ses voiles après une journée de navigation.


Sur le port aux boutres de Helville, les naoudas surveille le chargement de leurs bateaux.