g="fr" lang="fr"> Teddy Seguin

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Photographie Sous-marine

Chine, la vallée de Zhaoxing, le tourisme au secours de la culture ?

Dans cette vallée isolée située à la frontière sud-est de la province du Guizhou, l’une des provinces les plus pauvres de Chine, l’exode rural vers les manufactures a littéralement saigné le pays Dong de sa jeunesse. La plupart des villages se sont ainsi vidés laissant la culture traditionnelle s’évanouir dans la mémoire des anciens.

Au milieu de ce constat amer, Zhaoxing apparaît telle une oasis de développement culturel et économique. En effet, les autorités du village ont misé, il y a quelques années, sur un développement touristique de la vallée à travers la mise en valeur de la culture et des traditions Dong. Quelques années plus tard, force est de constater que Zhaoxing est devenu une destination touristique incontournable des voyageurs chinois et étrangers. En accueillant plus de 7500 touristes par an, le village a subi un développement économique sans précédent permettant ainsi à sa jeunesse de rester travailler dans ce nouveau secteur d’activité. Néanmoins, le développement rapide du village et l’inflation qui a suivi ont plongé certains petits propriétaires terriens dans une misère encore plus profonde, les poussant eux et leur famille vers les usines du Guangzhou.

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CAP CORSE, IMMERSION SUR LA ROUTE DES VINS ANTIQUES.


Découverte dans le Cap Corse par 34 m de fond et déclarée en 2008, l’épave Ouest Giraglia 2 a fait l’objet, en juin 2009, d’une opération de sondage dirigée par son inventeur, J.-M. Minvielle (FFESSM), assisté, pour l’étude archéologique, par M. Sciallano (Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Hyères, Var). L’opération de fouille programmée de cette année est dirigée par Franca Cibecchini du Département des recherches archéologiques
subaquatiques et sous-marines (DRASSM). Le site correspond à une épave de bateau romain à dolia, soit un véritable "pinardier" qui transportait du vin en vrac dans de grosses jarres de 2 000 à 3 000 litres (les dolia). Bien qu’elle ait vraisemblablement souffert d’une activité de chalutage, l’épave a conservé au moins 3 dolia intacts, très peu d’amphores (des Dressel 2-4 de Tarraconaise) ainsi qu’une partie importante de sa coque en place. Cette épave daterait du 1er siècle après JC.

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LES EPAVES DE LA NATIERE, PLONGEE DANS L’HISTOIRE FASCINANTE DES CORSAIRES.


Dix années de fouilles et de recherches en archive auront été nécessaires aux archéologues sous-marins du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (DRASSM) pour lever les mystères soulevés par les deux grandes frégates corsaires qui gisent depuis trois siècles sous les eaux turbides de la baie de Saint-Malo.

Situées en bordure immédiate du principal chenal d'accès au port de Saint-Malo, les deux roches formant le banc de la Natière constituent ce qu'il est convenu d'appeler un « piège à bateaux ». Aussi, il n’est pas surprenant que le site découvert en 1995 par un chasseur sous-marin ait finalement révélé deux épaves miraculeusement préservées par le temps et les sédiments, désignées Natière 1 et 2. Les recherches menées depuis lors ont permis de les identifier comme deux frégates corsaires du début du XVIIIe siècle, soit La Dauphine, du port du Havre, perdue lors de son retour de campagne en 1704, et l’Aimable Grenot de Granville, naufragé en 1749 alors qu'il appareillait pour Cadix.

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Les forçats de la mer


Que reste-il du «Grand Métier» aujourd'hui? quinze ans après le moratoire qui a fermé les bancs de Terre-Neuve à la pêche à la morue ; la flottille de chalutiers français armés à la grande pêche dans les années 80 est presque entièrement décimée. Grande Hermine, chalutier de 65 mètres, est l’un des derniers représentant de cette activité séculaire. Armé par la Comapêche de Saint-Malo, Grande Hermine a commencé sa carrière à Saint-Pierre et Miquelon sur les bancs de Terre-Neuve il y a une vingtaine d’années.12 à 18 heures par jour, 7 jours sur 7 et ce, pendant deux à trois mois, les marins de Grande Hermine partent pêcher au-dessus du cercle polaire, en mer de Barents sous le contrôle très strict des gardes côtes norvégiens. Attirés par «l’or blanc» mais surtout passionnés par un métier qu’ils font pour la plupart depuis l’adolescence, ces marins travaillent dans les mers les plus hostiles qu’il soit. Au-delà du drame écologique lié à la raréfaction des ressources halieutiques sur le Grand Banc, la fin de cette activité représente également un grave problème social pour les pêcheurs des deux côtés de l’Atlantique. C’est un pan de la culture maritime française qui disparaît progressivement.

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Vanikoro: sur les traces de Monsieur de Lapérouse


Le 15 mars 1788, après deux ans et demi de navigation à travers tous les océans, l'expédition dirigée par Jean-François Galaup, comte de Lapérouse se perdait dans une violente tempête sur les récifs de l'île de Vanikoro dans l'archipel des Salomons. Avril 2005, la plus grosse expédition jamais organisée sur les traces de Lapérouse depuis Dumont Durville en 1827, débarque sur l'île de Vanikoro. Dans l'esprit même du siècle des Lumières, Vanikoro 2005 fut une expédition multidisciplinaire de scientifiques embarqués à bord d'un bâtiment de la Royale, le Jacques Cartier. Marins, archéologues, géomètres, géophysicien, entomologiste, linguiste, écrivain, peintre, médecins, dendrochronologue… autant de spécialistes, tous réunis autour du même but, percer le « mystère Lapérouse ». Dans le naufrage de 1788, les deux navires de l'expédition, l'Astrolabe et la Boussole ont sombré, l'un sur le site dit « de la fausse passe » et l'autre sur le « site de la faille ». C'est dans cette faille, où s'est disloqué l'un des deux bateaux, que les recherches se sont essentiellement concentrées. L'un des mystères résidait dans l'identification des deux épaves permettant ainsi de déterminer si oui ou non, M. de Lapérouse faisait partie des survivants qui ont survécu plusieurs mois sur l'île après le naufrage. La découverte d'un sextant signé du Sieur Mercier vient étayer l'hypothèse que l'épave naufragée dans la faille puisse être la Boussole, le bateau amiral commandé par Lapérouse. Les divers instruments de navigation et objets personnels appartenant aux scientifiques du bord tels qu’une lunette astronomique ou un compas azimutal témoignent des instruments de pointe embarqués pour cette mission hors du commun. Autant d'indices à analyser et interpréter pour les archéologues du DRASSM dirigés par Michel L'Hour et Elisabeth Veyrat venus soutenir l'équipe de l'association Salomon qui mène des recherches à Vanikoro depuis 25 ans.

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... ROUEN-PARIS ....


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Kazakhstan, le nouvel eldorado du nucléaire


Un vent glacial souffle sur les steppes du Muyunkum, le silence du désert n’est perturbé que par le rythme incessant des vieilles foreuses russes de Volkof Geology. Le soleil perce sur l’horizon, trois hommes descendus d’un petit camion s’engouffrent dans l’une de ces machines qui recouvre le site. À l’intérieur, les trois foreurs de la nuit sont bien contents de revoir leurs camarades après 12 heures de travail. Un dernier thé tous ensemble pour faire le point sur l’avancée du forage et la camionnette ramènera l’équipe de nuit à Taukent. Le village, quasiment à l’abandon il n’y a pas si longtemps ne doit sa renaissance qu’à la réexploitation de l’uranium par Kazatomprom et à l’arrivée des « fransuses » dans la région en 2001. Afin de maintenir sa deuxième place sur le marché mondial de l’uranium, AREVA a investi dans un gisement au Kazakhstan. En 2001, dans le désert de Muyunkum, quelques yourtes ont été construites dans les dunes à 300 km de Shymkent, la ville la plus méridionale du pays. Les équipes d’AREVA ont alors commencé à faire des sondages et des études de faisabilité. Dans des conditions climatiques extrêmes, un chantier titanesque s’est mis en place à partir de novembre 2004 et 18 mois plus tard, une usine était en fonctionnement. A présent une deuxième usine émerge des sables des steppes à une cinquantaine de kilomètres du premier site sous l’œil médusé des quelques susliks (petites marmottes) qui se faufilent au milieu des saksaouls, seul arbuste qui réussisse à résister au climat local. À terme, c’est une nouvelle ville qui va naître au beau milieu de ce « no man’s land » afin d’accueillir les 700 ouvriers qui doivent venir travailler sur ce gisement.

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Frank Bruno, association "bout de vie"

“Vous avez un morceau en moins, on vous offre un bout de vie...”


Prof de plongée, sauveteur en mer, footballeur, malgré sa jambe de bois, Frank utilise son potentiel de vie à 110 % pour lui et pour les autres. C'est pour faire prendre conscience aux personnes amputées de ce potentiel de vie qui est en eux que Frank a créé l'association “bout de vie”.

L’aventure qui a mené Frank jusqu’ici a commencé de manière bien plus dramatique au large du Liban, il y a une vingtaine d’années sur le porte-avion Foch. Frank effectuait son service militaire en tant que “ chien jaune ” sur le bâtiment de la marine nationale. À vingt ans, il perd sa jambe droite, broyée par un avion qui lui roule dessus ; son destin bascule. Suivent des années très difficiles pour remonter la pente et se reconstruire petit à petit une nouvelle vie. Frank est quasiment né avec une paire de palmes aux pieds, son père ayant un club de plongée à Menton, ce n’est pas ce morceau en moins qui va l’empêcher de continuer ce sport ! Au contraire, cette perte lui apporte une force nouvelle. Il reprend donc la plongée sous-marine malgré les contre-indications médicales et, cinq ans après son accident, il décide de passer son monitorat. Les instances fédérales ne croient évidemment pas un instant à la réussite de cet handicapé ; un prof de plongée amputé on n’a jamais vu ça et ce n’est pas sécurisant !… Or, en 86, Frank sort major de promotion au monitorat fédéral MF I. Cette première victoire sur l’adversité est une nouvelle étape dans sa vie et va même changer le regard qu’il avait sur lui-même. “Je me suis dit que si j'arrivais à être premier devant cent et quelques bonshommes valides, c'est que peut-être j'étais normal.”

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Saint Pierre et Miquelon


Colonisé il y a 500 ans par des pêcheurs normands, bretons et basques, ce petit caillou à la nature hostile perdu au large du Canada n’avait de raison d’être que par la richesse de ses eaux en poissons et notamment en morue. L’or blanc a fait la richesse de Saint-Pierre mais voilà, tout s’est arrêté en 1993 du jour au lendemain ; de 20 000 tonnes de morues à... rien. Inutile de dire que le réveil a été douloureux pour une population qui ne connaissait pas d’autres activités que celles liées à la pêche. Même si le moratoire a été levé en 1997, les quotas alloués à la France par les autorités canadiennes restent très faibles et le port de Saint-Pierre désespérément vide depuis cette époque. L’industrie de la morue, ce n’était pas que des pêcheurs, mais surtout des usines de transformation, sept chalutiers de 50 m, une activité portuaire importante engendrée par tous les chalutiers étrangers qui venaient également débarquer une partie de leur pêche et se ravitailler à Saint-Pierre. Bref, une économie entièrement basée sur une mono activité. Pourtant lorsqu’on se balade dans Saint-Pierre, rien ne transpire du drame social qui se joue depuis maintenant dix ans sur ce petit territoire d’outre-mer. Les maisons sont belles et bien entretenues, elles semblent confortables et devant chacune d’elle, stationnent des grosses cylindrées américaines. Comme on dit ici, «l’Etat a pris ses responsabilités». Cela signifie qu’après avoir sacrifié Saint-Pierre-et-Miquelon sur l’autel des échanges commerciaux entre la France et le Canada, les gouvernements successifs se sont rachetés une paix sociale à grands coups de subventions. Contrairement à Terre-Neuve, tout proche, point de misère dans l’archipel français et il fait plutôt bon vivre à Saint-Pierre. Ce serait même un vrai petit paradis si l’économie redémarrait et si les jeunes saint-pierrais, très attachés à leur île pouvaient espérer un avenir différent de celui d’assisté.

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Festiventu : le festival du vent de Calvi


Un coup de vent et… flop, vous voilà plongé au milieu du festiventu. Sur quelle planète venez-vous donc d’atterrir ? Celle des arts, de l’utopie et de la légèreté. Une petite fille court sur la plage à la rencontre de roseaux-chaises, tandis qu’un homme-boule roule à sa rencontre. L’instant d’après des éphèbes tentent de vous emporter avec eux, mais, juste à temps vous voilà propulsé dans le ciel, accroché au bras du trapéziste volant. Lorsqu’il vous lâche votre chute est amortie par un souffle léger qui vous dépose sagement sur la plage. Alors que vous pensiez enfin pouvoir filer, un drôle d’ULM suivi d’une troupe d’oies vous emmène en balade et vous dépose dans une zone de turbulence musicale. Mais, tout à coup, c’est le silence dans la cité du vent. Le festival se termine et vous ne rêvez que d’une chose : retrouver dans une course folle la petite fille de la plage.

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Les canotiers de la SNSM, Station du Havre


Lors de mes différents reportages en mer, j’ai pu appréhender toute la violence des éléments et le danger encouru chaque jour par les professionnels de la mer. En mer, l’accident n’est jamais très loin et toujours imprévisible. Dans ces moments-là, des hommes et des femmes répondent présent pour éviter le pire : les sauveteurs bénévoles de la SNSM. Il me paraît important de mettre un coup de projecteur sur un des “métiers” de la mer trop méconnu du grand public. J’insiste sur le terme de métier ; ces marins qui bénévolement ont choisi de porter assistance aux personnes en difficultés en mer, ne font pas profession du sauvetage, mais l’exigence est professionnelle, ils n’ont pas droit à l’erreur. La vie des canotiers est ponctuée par le bip qui peut sonner à tout instant, il faut alors agir vite et bien ; chaque minute compte quand il s’agit de sauver des vies et l’erreur est inacceptable. Chacun sait ce qu’il a à faire, les gestes sont mécaniques. Les entraînements réguliers doivent permettre d’agir au plus juste et au plus précis sans tergiversations. Ces hommes et femmes n’ont pas de répits, ils se doivent toujours d’être disponibles, prêt au cas où... Cela demande parfois des sacrifices importants, mais il faut assumer et continuer cette tâche noble et pas toujours reconnue par tous.

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Rassiyal Khurda Lautan, l'ingérance de l'Inde à la frontière népalaise


Rajesh Kumar Pathale vit ici depuis cent un ans. À présent, il ne sort plus qu’une fois de temps en temps pour se promener avec son filleul. Il a vu lentement se dégrader la vie dans la campagne de Marchawar autrefois nommée «store of food» pour la fertilité de ses sols. Mais chaque été, la principale préoccupation de Rajesh n’est ni la pollution des sols arables ni même la santé de ses enfants et petits-enfants ; il y a trois ans, de l’autre côté de la frontière indienne, à moins d’un kilomètre de sa maison, les autorités indiennes, sous prétexte de construire une route, ont commencé à construire un barrage d’irrigation pour réguler le cours des fleuves Danav et Danda. Oh! bien sûr, ce n’est pas un monument de plusieurs centaines de mètres comme on pourrait l’imaginer. À peine quelques mètres de hauteur, mais sur douze kilomètres tout au long de la frontière. Comme à Laxmanpur ou à Mahalisagar, L’Inde a entrepris, depuis plusieurs années, sans l’avis de leurs voisins népalais et contre les règles internationales concernants ce type d’infrastructures (Traité d’Helsinki), la construction de plusieurs digues le long de la frontière népalaise du Térail. L’eau nécessaire à l’irrigation des cultures indiennes se retrouve «stockée» sur le territoire népalais recouvrant une bonne partie de la région de Marchawar, dont le village de Rajesh Kumar Pathale. Avec lui, une centaine de milliers de villageois redoutent le pire à l’arrivée de chaque mousson. Dans la région de Marchawar, les travaux ont été interrompus en juillet 2001 mais la digue déjà réalisée sur six kilomètres entraîne des dégâts importants dans toute la région à chaque mousson. Les régions de Laxmanpur et de Mahalisar n’ont pas eu cette chance et leurs populations ont dû être déplacé. Les compatriotes de Rajesh doivent leur salut relatif à la présence du site de Lumbini, lieu de naissance de Bouddha, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce site est lui aussi mis en danger par la construction des digues de Rassiyal, Khurda et Lautan. C’est l’unique raison qui a motivé cette fois, l’intervention du gouvernement népalais auprès des autorités indiennes.

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L'or rouge de Méditerranée.


Depuis l’Antiquité, le corail rouge de Méditerranée fait l’objet de tous les fantasmes. D’après une légende grecque, il serait né du sang qui jaillit de la tête de Méduse lorsque Persée lui trancha. Aujourd’hui encore c’est un porte-bonheur. Il symbolise à la fois l’énergie et la prospérité. En Corse, la tradition veut que l’on offre aux nouveau-nés un pendentif en corail rouge. Les corailleurs qu’ils le pêchent doivent maintenant descendre à plus de 100 mètre de profondeur pour en trouver. Jean Pierre Carducci fait partie des 10 scaphandriers professionnels en Corse à posséder une licence officielle pour pêcher cet animal envoûtant. Amoureux de la vie, un peu bourru (il se nomme lui-même « le vieil ours et la mer »), loin des cartes postales et des bibelots destinés aux touristes, Jean-Pierre travaille le corail qu’il pêche et le vend parfois aux badauds qui ont la chance de trouver son échoppe derrière le port, ouverte.

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REPUBLIC OF CENTRAL AFRICA, BOWS FACING KALACHNIKOV.


In the North of the Centrafrican Republic, the Zaraguinas, a group of road blockers, have been frightening local populations for more than 15 years. They specifically target Fulani farmers, who have been living in Central Africa for about a century. As cattle owners, the Fulanis are often considered wealthy and Zaraguinas attack them to steal their beasts or abduct their children. The ransoms they ask can reach millions of CFA Francs (1 million CFA Francs is worth 1,500€). Fulanis then have to sell their cattle in order to gather the money, thus losing their only source of income. As the Centrafrican armed forces (FACA, forces armées centrafricaines) are unable to help against the Zaraguinas in the bush, the Fulanis had to react quickly and to get organised to fight back with their own means. The mayors of the breeding communities created self-defense groups, armed with arcs and poisonous arrows to protect their cattle and intervene in place of the official authorities, against the road blockers, to avoid more kidnappings. Each territory currently runs a group of bowmen to secure the pastures. All of them wear amulets, as a protection against the bullets of the automatic weapons used by the Zaraguinas. Hence protected, their determination and boldness often routs the Zaraguinas. The road-blockers appeared in the 1990s in Centrafrican Republic. Lately, this movement has been encouraged by the political instability and lack of control of the authorities on a whole chunk of territory. Zaraguinas often come from rebel groups from Tchad. Some are ex-liberators, who helped the curent Centrafrican President François Bozizé during the putsch of the15th March 2003. As the new head of the State is quite reluctant to keep his promises, his former men decided to help themselves, thus sinking into organised crime. The bowmen are still not recognised by the Centrafrican State, they have no status nor social protection. They can only rely on the generosity of other cattle breeders and of the mayors to fund their mission of security.

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“ U TRINICHELLU”


La Corse est une contrée mystérieuse. Chaque habitant a une histoire familiale particulière et plus ou moins romanesque. Pour se plonger dans cette atmosphère, propre à l’Île de Beauté, il existe encore une manière peu ordinaire de la découvrir : “U Trinichellu”, ou plus précisément le petit train Corse, qui traverse le territoire et vous emporte dans un univers enchanteresque… Même si bientôt il ne restera de lui qu’une légende ; modernité oblige, depuis 2006 un nouveau train vient progressivement soulager ce grand père qui a bien mérité un peu de repos après ses multiples péripéties.

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Work in progress: “No country for old men*”?


Text by Elise Poudevigne, Free-lance journalist in Cork.
epoudevigne@hotmail.com

Between its diaspora, peppered with success-stories and the economic boom of the motherland, most Irish people slightly forgot where they came from. Not Mary MacAleese. The president of the Republic asked at the end of 2008 the powerful Gaelic Athletic Association to cook up tailor-made events for “the ones who remain”: the ones who, reaching 60, 70, 80 years of age, took over the family farm, looked after their parents, did not get married and ended up on their own in deserted countries. These men haunt the Irish collective imaginative world. They are the ones singing the “Real Ireland”, the ones telling its’ stories, celebrating it, holding it in the palm of their thick hands. Above all, they are the ones who were left here and who leave behind empty countrysides, ghostly postcard landscapes.

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Etant de Biguglia (haute Corse)


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